L’inclusion scolaire à l’ASEI

 

Les Unités d’Enseignement Externalisées (UEE) permettent aux enfants scolarisés en établissement médico-social (ESMS) de bénéficier d’inclusion scolaire grâce à une convention passée avec un établissement scolaire ordinaire.

Les enfants sont scolarisés dans un établissement scolaire ordinaire, dans une classe spécialisée gérée par l’ESMS. Une UEE doit être constituée d’au moins six élèves handicapés qui suivent à minima 12 heures de cours par semaine.

L’UEE permet d’organiser des activités communes avec les autres élèves de l’école: certains cours, sports, sorties, activités et vise à mieux socialiser les enfants handicapés, à révéler leurs capacités de progrès et d’adaptation et à promouvoir des progrès scolaires.

 

Les modes de scolarisation et partenariats

Nos 29 établissements travaillent en partenariat avec 556 écoles, collèges, lycées et 12 SESSAD. Les enfants sont à l’école dans une classe ordinaire, EGPA ou ULIS.

Le SESSAD intervient pour :

  • Favoriser l’intégration scolaire et l’acquisition de l’autonomie de l’enfant (outils spécifiques, aménagements et adaptations…)

  • Faciliter la rééducation de l’enfant, sans alourdir son emploi du temps

  • Apporter aux familles et enseignants, conseils et accompagnement

  • Soutenir l’enfant dans sa scolarité et ses apprentissages

  • Aider à la connaissance et à l’acceptation du handicap pour une intégration scolaire réussie, en collaboration avec l’équipe pédagogique.

 

17 UEE -1 en maternelle, 9 en primaire et 7 en secondaire

Les enfants sont à l’école dans une classe UEE, d’au moins 6 élèves, gérées par un ESMS. Chacun est présent au moins 12h/semaine. L’unité d’enseignement externalisée a les mêmes missions que le SESAD, auxquelles s’ajoutent :

  • Les enseignements scolaires

  • Un accompagnement éducatif renforcé durant toute la période à l’école

  • Une coordination avec les enseignants pour faciliter des temps d’inclusion en classe ordinaire, ULIS ou EGPA

 
Exemples de prestations proposées par des ESMS de l’ASEI 

 

CAS AMELIE, scolarisée dans l’UEE du CIVAL Lestrade, située au sein d’une école primaire de Toulouse

Amélie a été diagnostiquée avec un trouble de l’apprentissage du langage oral à l’âge de 6 ans. Elle est alors scolarisée dans son école de secteur, mais durant 2 ans elle peine à mémoriser, sa timidité confine à l’inhibition et elle présente de grandes difficultés à manipuler des phrases complexes. Son décalage avec ses camarades s’accentue et la fragilise.

Son père décide, à contre cœur, l’inscrire à l’UEE de Saouzelong en septembre 2016, avec d’autres enfants présentant un Trouble spécifique du langage oral (TSLO) et une équipe pluridisciplinaire spécialisée.

  • Amélie progresse rapidement

  • Ses parents se réjouissent de ses progrès à la fois dans l’expression et la compréhension

  • Amélie est plus épanouie

  • L’orthophoniste salue ses progrès qu’elle qualifie de « considérables ».

Son institutrice spécialisée lui propose d’intégrer ponctuellement la classe ordinaire de CE2. Elle quitte ainsi trois fois par semaine durant 1h son groupe classe de 9 élèves, pour rejoindre les 24 élèves de Stéphane, durant le cours de mathématiques du CE2. Sa place est devant, près du tableau pour rester visible et être accompagnée.

Stéphane, le professeur, explique : « Elle est contente de venir et les autres élèves l’aiment bien, ils la réclament lorsqu’elle n’est pas là. Amélie suit plutôt bien, de toute façon elle doit être en autonomie. J’ai un double niveau, ce qui n’est déjà pas simple : sur 22 enfants dans la classe, 15 ont des particularités (3 enfants autistes, 1 brésilien qui ne parle pas encore Français, des enfants avec des problèmes de comportement). Nous sommes 3 adultes dans la classe, 2 AVS et moi-même. Amélie, bénéficie en plus de remédiation avec l’orthophoniste et son enseignante spécialisée de l’UEE quand je vois qu’elle n’a pas bien compris. Les autres enfants à qui j’enseigne n’ont pas cette chance